65.000 pour les uns, 70.000 pour les autres ou encore 75.000 pour les plus optimistes, ce dimanche 2 décembre 2018, ils étaient nombreux à battre le pavé des rues de Bruxelles pour affirmer fermement à nos dirigeants :  » nous sommes prêts à affronter le défi climatique, et vous ? « 
Au-delà de se montrer conscients de l’urgence climatique, cette marche avait pour objectif de s’adresser directement à nos dirigeants avant une double échéance climatique ; d’une part, la Cop 24 à Katowice, chargée de faire adopter  » un manuel d’utilisation des accords de Paris de 2015  » et d’autre part, un vote européen sur l’accroissement de l’ambition de l’Europe en terme de réduction des émissions de gaz à effet de serre, de production d’énergie renouvelable et d’efficacité énergétique deux jours plus tard.
Et l’enjeu est de taille. Car sur les questions climatiques, si l’on s’accorde pour dire que le monde  » ne fait toujours pas assez et ne va pas assez vite « , la Belgique est nulle et nulle part. Pire, alors que notre pays faisait partie des pionniers il y a une dizaine d’années, elle s’affiche désormais parmi les pires rétrogrades européens aux côtés de la Pologne.
Dès lors, allons-nous droit dans le mur ? Les 75.000 personnes de la marche pour le climat ont-elles une chance d’être entendues par nos dirigeants ? La Belgique se montrera-t-elle enfin digne des enjeux planétaires qui se dressent devant nous ?
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