Ce qui devait arriver arriva. Le divorce entre l’Union Européenne et la Grande Bretagne est à peine consommé que commence une foire d’empoigne autour du budget européen. En effet, bien que la Grande Bretagne ait toujours tenu à réduire autant que possible sa participation aux finances de l’Union, elle n’en restait pas moins l’une de ses plus grandes contributrices.
En outre, n’en déplaise aux plus optimistes qui estimaient que sans nos amis d’Outre-Manche dans l’Union, tout deviendrait plus simple, le rôle du pingre de service (« frugal » en langage européen) allait être récupéré par d’autres états, dont les Pays-Bas.
Le Brexit induit donc une redistribution des cartes budgétaires avec, en ligne de mire, la Politique Agricole Commune. Logique , me direz-vous, 38% de l’argent européen est consacré à la PAC.
Selon les premières estimations, le départ de la Grande Bretagne coûterait au minimum 12,8 milliards d’euros à la PAC, qui verra son budget raboté de 5%. Pour la Belgique, cela représente tout de même 450 millions d’euros au moins…
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