De Romelu Lukaku à Donald Trump
Ce mercredi 19 novembre 2020, les Diables Rouges rencontraient le Danemark dans le cadre de la Nations League. Alors que le match allait débuter, les caméras se sont arrêtées un instant sur notre attaquant vedette, Romelu Lukaku, genou à terre, le point levé.
Et le commentateur de souligner qu’il s’agissait d’un geste de soutien désormais institué dans le milieu du football au mouvement » Black Lives Matter » ( » la vie des noirs compte « ), né sous la présidence de Donald Trump.
À force de flatter l’égo des ultra religieux et des suprématistes blancs, à force de monter les communautés les unes contre les autres, les quatre dernières années ont en effet été le théâtre d’une extrême animosité entre les différentes populations qui composent l’équilibre précaire des États-Unis.
C’est sur ce terreau explosif qu’une énième bavure policière ayant abouti au meurtre d’un Afro-américain, Georges Floyd, a mis le feu aux poudres. Manifestations, émeutes, scènes de guérillas entre militants anti-racistes et garde nationale déployée par le président, les suites directes de la mort de Georges Floyd furent teintées de violence. Mais cette violence laissa rapidement place à un mouvement d’indignation pacifique ayant pris des formes différentes un peu partout dans le monde.
» Black lives matter » a ainsi incité à réinterroger chaque histoire nationale. Et si, aux États-Unis, ce sont les plaies ségrégationnistes qui sont requestionnées, chez nous, c’est le colonialisme…
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