Dans une précédente analyse, notre mouvement s’est attelé à déconstruire les mécanismes de l’obsolescence programmée et à en montrer les effets négatifs. Désagréments dus à des pannes régulières, pollution issue d’un rythme de remplacement plus élevé et inégalités sociales sont quelques-unes des dérives les plus évidentes de ce mécanisme vicieux qui pousse au renouvellement toujours plus rapide de nos objets du quotidien.
Toutefois, cette mécanique en génère une autre qui, quoique moins évidente, interroge tout autant nos comportements consuméristes : le surendettement. Comme le rappelle le groupement Halte à l’Obsolescence Programmée, remplacer toujours plus rapidement nos produits coûte cher. Dès lors, pour renouveler sans cesse nos équipements, beaucoup d’entre nous se tournent vers le crédit, au risque d’ouvrir la porte au surendettement. Un nouveau smartphone en remplace un plus ancien, un crédit succède à un autre mais les dettes, elles, restent et s’accumulent. Mais alors, entre promotion du recours au crédit dans le cadre d’un encouragement au consumérisme d’une part et ostracisme du surendettement d’autre part, quel regard la société porte-t-elle sur les conséquences de ses propres excès ?
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