Pia ou la fable de la finance au service de la santé
Voici l’histoire d’une petite fille de huit mois, prénommée Pia, à qui l’on avait diagnostiqué une maladie génétique rare et mortelle. Ne pouvant être guérie, elle pouvait néanmoins garder l’espoir de passer une vie plus confortable grâce à un médicament du laboratoire Novartis.
Mais une ombre planait sur la petite Pia. Le remède proposé n’était autre qu’une molécule mise au point par des recherches financées par des dons citoyens mais que Novartis, grâce à une habile manœuvre financière, avait transformé en médicament le plus cher au monde. L’injection promise à la petite Pia lui coûterait la bagatelle d’1,9 million d’euros.
Et comble de malchance, la bonne fée Providence qui veillait sur la sécurité sociale belge répondait aux abonnés absents. Les parents de la petite Pia devaient se satisfaire d’un : » ce montant, c’est du Hold-up » mais vous le comprendrez, l’État ne peut pas aider tout le monde, » c’est un mauvais signal envoyé aux entreprises pharmaceutiques « .
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