Quel est le lien entre les commémorations autour des 75 ans de la libération du camp d’Auschwitz le 27 janvier 1945, la toute-puissance des multinationales du numérique et la crise environnementale mondiale ? Réponse : le transhumanisme.
À l’heure où nous nous recueillons pour les victimes de la machinerie industrielle d’élimination des  » races inférieures  » et des  » sous-hommes  » du régime nazi, force est de constater que la situation actuelle ne prête guère à sourire. De ces atrocités, aucune leçon ne semble réellement avoir été tirée.
Trois quarts de siècle plus tard, les régimes populistes fleurissent partout en Europe. Les partis Néo-nazis ont le vent en poupe, et sont même épaulés par les partis traditionnels comme en Autriche ou en Allemagne. Tandis que, comme l’a montré le récent naufrage de migrants en mer du Nord, la haine de l’autre englue les réseaux sociaux dans un tsunami de propos plus répugnants et avilissants les uns que les autres.
Comme si cela ne suffisait pas, alors que les  » gens du voyage  » font l’objet d’une ségrégation latente et ce, même de la part des élus de notre démocratie, les profanations de cimetières juifs en Alsace semblent petit à petit devenir une sinistre coutume locale à tel point que des citoyens doivent se muer en  » veilleurs de mémoire  » pour protéger leurs morts…
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