2021 a été une année où la pandémie de COVID a continué et a défié l’humanité. Cela a entraîné des défis et des impacts sans précédent pour l’ensemble de la population, en particulier pour les communautés et les personnes marginalisées. Les fermetures dans tous les pays pour contenir la propagation du virus ont laissé de nombreux travailleurs journaliers sans travail, plongea nt des millions de personnes dans une pauvreté encore plus grande. Le virus a perturbé l’économie informelle et a eu un impact disproportionné sur les femmes. Nous avons vu également comment les marchés de producteurs locaux ont été interdits, laissant des tonnes de nourriture partir à la poubelle, tandis que les supermarchés promoteurs de la malbouffe qui affaiblit notre système immunitaire ont été renforcés.
Mais cela n’est pas une surprise du moins pas pour des centaines de mouvements sociaux, de communautés indigènes et paysannes du monde entier qui ont mis en garde contre les conséquences de la destruction écologique et des injustices structurelles. Le COVID 19 a mis en évidence la fragilité du système alimentaire dominant ; un système basé sur un modèle de politique économique qui promeut l’inégalité et ignore les frontières planétaires. Cette pandémie est le résultat de cette approche. La recherche du profit à travers des activités extractives et l’expansion de l’agrobusiness détruit nos écosystèmes, et favorise la transmission d’agents pathogènes des animaux aux humains comme le COVID 19. Il est temps de changer de cap. Si nous voulons relever les défis sociaux et environnementaux et garantir que les gens disposent d’une alimentation convenable, nous devons nous tourner vers un système alimentaire fondé sur la réalisation des droits de l’homme. Sinon, la pandémie de COVID 19 ne sera que le début d’une des nombreuses crises mondiales qui nous attendent…

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