Le 31 août, L’ACRF interpelle M. Philippe Henry, Ministre de la mobilité en région wallonne, M. Benoît Lutgen, Ministre de la ruralité, les différents Présidents de partis francophones, le TEC Namur-Luxembourg et les médias. En 2004, une enquête sur le thème de la mobilité a été réalisée par le service étude du mouvement dans plus de 200 villages des 5 provinces wallonnes. Les résultats mettent en lumière la difficulté de se déplacer en milieu rural pour un ménage qui n’a pas de voiture. Depuis quelques années, la priorité non dite du TEC est axée essentiellement sur le transport scolaire. Des villages dans toute la Wallonie ne sont plus desservis pendant la journée ou en période de vacances scolaires. La seule possibilité est la voiture.
Les personnes âgées ayant fait le choix d’abandonner leur véhicule ne peuvent plus prendre le bus pour effectuer leurs démarches administratives, se rendre à la poste, à la banque, chez le médecin, pour faire leurs courses.
La semaine de la mobilité se prépare, nous avons reçu de belles publicités, le TEC est partenaire mais pour qui ? L’objectif de la rentabilité serait-il le seul encore en vigueur aujourd’hui ?
Nous demandons que le transport des habitants du milieu rural soit de nouveau assuré par le TEC, service public pour les privilégiés ! Nous réclamons la réouverture des lignes supprimées.

L’interpellation de l’ACRF reprise ci-dessus a été relayée par certains médias : La Meuse Luxembourg, la Dernière heure et le soir.