Il y a un an, à l’entame d’une crise sanitaire dont personne n’aurait pu anticiper l’ampleur, nous nous demandions lors une analyse si la Covid-19 n’allait pas  » remettre les maisons quatre façades à la mode « .

Pour les experts d’alors, cela ne faisait aucun doute. Les appartements avec terrasse, les rez-de-chaussée avec jardin ou encore les maisons unifamiliales à la campagne allaient se tailler la part du lion. Ainsi, la Covid-19 allait inaugurer un revirement à 180 degrés des tendances au rétrécissement des volumes d’habitation observées depuis quelques années.

 » Le premier médicament contre la Covid-19, c’est l’immobilier puisqu’il faut rester chez soi. Dès que l’on va sortir du confinement, je pense que les gens vont s’acheter, s’ils le peuvent, bien sûr, un bien plus confortable.  »  » Il y a fort à parier que les recherches incluront aussi un jardin, parce qu’en période de confinement, quand on est dans un appartement, le jardin, ça fait rêver.  »

Près d’une année plus tard et un second confinement dans les pieds, les premiers chiffres concernant l’immobilier pour l’année 2020 viennent de confirmer les prédictions des experts.

Les Belges, désormais beaucoup plus présents chez eux, ont souhaité gagner en confort de vie et se mettent à rêver d’espace, et pourquoi pas, de verdure. Car le jardin est désormais un must dans les locations comme dans les achats immobiliers.

Mais alors que l’analyse se concentrait sur l’impact négatif de ces  » 4 façades  » sur notre paysage et nos terres agricoles en termes de pollution et d’artificialisation de la nature, elle ignorait complètement un élément central de cette quête immobilière typiquement belge.

Revenir à ces matières avec une année de recul permet d’observer ces données avec un œil nouveau. Cela a permis de se rendre compte de l’importance tout à fait déterminante d’une dimension qui a éclaboussé de manière cinglante la crise sanitaire que nous traversons : ce qui détermine le  » choix  » des candidat·e·s acheteu·r·se·s ou locataires est bien moins écologique qu’économique.

Pour télécharger l’analyse, cliquez sur acrfana_2021_01_logement_genre_CDF