70 ans après la création de l’Union européenne, le temps de l’allégresse et de la création autour d’idéaux d’espérance et de paix d’après-guerre semblent révolus. Un Brexit qui n’en finit pas, des dissensions lors de la signature d’accords, la montée des populismes, les replis nationalistes, l’euroscepticisme… Aujourd’hui le projet européen paraît décliner et sa fragilité est dorénavant indéniable. Alors, comment en sommes-nous arrivés là, que va-t-il advenir de cette organisation et, surtout, qu’elle est notre vision idéale de l’Union européenne du futur ?
Des penseurs ont depuis toujours eu l’espoir d’une union pour la paix (Érasme, Kant, Hugo…), mais c’est à la suite de la Seconde Guerre mondiale que ce projet devint réalité. Imaginez 28 pays de langues et de cultures différentes, dont le passé est parsemé de guerres, qui décident de se rassembler pour créer une nouvelle histoire commune. C’est un travail de longue haleine et complexe qui mérite d’être rappelé. L’enjeu d’après-guerre est d’empêcher le retour des conflits, de reconstruire les économies dévastées, de parer à la pauvreté ou encore à la pénurie, bref d’atteindre une certaine paix et stabilité. La Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier (CECA) nait en 1952 et s’inspire du célèbre discours de Robert Schuman du 8 mai 1950, considéré comme les prémices de l’U.E. Elle unit six pays : la République Fédérale d’Allemagne, la Belgique, la France, l’Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas. Ces états institueront, entre-autre, la Communauté Économique Européenne (CEE ou marché commun).
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