L’eau potable, l’air, les connaissances ou l’énergie… Voilà des ressources auxquelles chaque être humain devrait avoir accès et qui ne devraient être la propriété de personne. Des biens communs. Classiquement, on ne nous propose que deux façons de gérer ces ressources communes : le marché et l’Etat. Mais, alors que ces modes de gestion montrent leurs limites, nombreux sont ceux qui explorent, aussi bien en théorie qu’en pratique, une troisième voie, celle de la gestion collective des « communs ».  

Il y a vingt ans déjà, l’économiste Ricardo Petrella signait « Le bien commun. Eloge de la solidarité » ouvrage dont il était venu parler aux membres de l’ACRF-Femmes en milieu rural. A la fois proches étymologiquement et dans la philosophie, « le bien commun » et « les (biens) communs » sont pourtant distincts. Tentons, pour commencer, de les définir brièvement.

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