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De nos jours, la mobilité est une clé de l’insertion et parfois de la « survie » sociale. Il demeure indispensable de se déplacer pour s’instruire, trouver un emploi, tisser des liens et participer à la vie citoyenne. Une étude des Femmes en milieu rural- ACRF démontre que ce sont les femmes des villages qui rencontrent les plus grosses difficultés personnelles de mobilité. Parallèlement, le secteur des transports est le plus grand responsable des émissions de CO2 (20%), émissions qui ébranlent notre climat, lui-même garant de la vie sur terre…

Une équation à résoudre

Comment résoudre l’équation de la mobilité durable, c’est-à-dire d’une mobilité qui concilie le social, l’économique et l’écologique ?
Parmi les solutions : les déplacements partagés, et plus précisément le covoiturage. Proposer une solution de mobilité pour plusieurs personnes, c’est diminuer la pollution et les dépenses, c’est aussi créer du lien et de la solidarité. D’un côté comme de l’autre, covoiturer, c’est voyager plus léger !

Un double message

L’ACRF choisi de promouvoir une utilisation partagée de la voiture et, cela, sans entrer en concurrence avec les transports en commun. En effet, notre étude conclut également à l’importance, en milieu rural, de l’intermodalité. Par exemple, marcher (ou pédaler) pour se rendre au rendez-vous d’un covoitureur avec lequel on rejoint la gare, c’est utiliser successivement trois modes de déplacement au cours d’un seul trajet. Cette intermodalité qui associe différentes solutions de mobilité permet d’améliorer efficacement les déplacements sur un plan durable. Ne l’oublions pas : nous sommes tous, tour à tour, piéton et automobiliste, voire usager du train, du bus, du métro. A nous donc d’inventer la formule qui convienne à notre mode de vie.