» C’est fantastique, je plane. » Les mots choisis par la figure de proue de la cause des femmes en Arabie Saoudite, Fawzia Al-Bakr, en disent long sur l’enthousiasme qu’a suscité le décret royal de ce mardi 26 septembre 2017. Et on le serait à moins. Ce texte octroie purement et simplement le droit aux Saoudiennes de conduire une voiture. Si l’on imagine la métamorphose que cette mesure va initier dans la vie de millions de Saoudiennes, est-ce là, enfin, le signe annonciateur d’un vent de modernisme soufflant sur cette monarchie ultraconservatrice où règne une application rigoriste de la charia ?
Une décision historique ?
Pour les Saoudiennes, la mesure est d’autant mieux reçue qu’il s’agit là d’une issue aussi heureuse qu’inattendue d’un combat de longue haleine. » Cela fait vingt ans que l’on attendait cette mesure. Toutes mes amies débarquent chez moi pour faire la fête. » » Je suis sous le choc, je ressens une très grande joie » témoigne Haya Rakyane, banquière, âgée de 30 ans. » Je ne m’attendais pas à une telle décision avant 10 ou 20 ans. » » C’est un jour très heureux ! Je n’y crois pas encore, je n’y croirai pas jusqu’à le voir de mes propres yeux « , renchérit Chatha Dousri, employée d’une compagnie pétrolière…
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