Au vu du résultat des dernières élections communales, que ce soit en Wallonie, en Flandre ou à Bruxelles, la vague verte est sans doute le signe de la maturité politique de nos concitoyens, le témoignage d’une prise de conscience de la nécessité d’un changement de modèle économique et social, qui transformera en profondeur nos façons de consommer, de produire, de travailler et de vivre ensemble. C’est tout un modèle de société qu’il nous faut repenser depuis la base !
Face au  » plus grand défi de l’histoire de l’humanité « , est-il possible de dépasser les querelles stériles et les caricatures ?
Hulot, un signal
En France, la démission, fin août, de Nicolas Hulot de son poste de ministre de  » la transition écologique et solidaire  » (chaque terme pèse lourd) a suscité nombre de réactions et réflexions intéressantes. Bien au-delà des réserves à l’égard d’une personnalité controversée, la plupart des prises de paroles traduisaient l’urgence, l’alarme, l’inquiétude profonde de citoyens, d’intellectuels et de scientifiques. Tout ce remue-méninges est déjà bien loin ! Un sujet chasse l’autre.
Et pourtant les catastrophes naturelles, le rapport du GIEC, les failles des centrales nucléaires, le pouvoir indécent des lobbys de l’agro-industrie et d’autres secteurs rappellent régulièrement l’impasse de choix économiques et politiques qui mènent à la catastrophe climatique. Et pas seulement climatique. Car les discours  » écologiques  » de nos gouvernants ne sont qu’une espèce de supplément d’âme, un vernis qui, comme le dit le journaliste Edwy Plenel, contribue à occulter  » des politiques ultralibérales qui creusent les inégalités, défont les droits sociaux et promeuvent la compétition à outrance. Elles sont incompatibles avec le défi écologique que doit relever l’humanité « …
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