En 2016, notre mouvement publiait une étude sur les labels et le rôle qu’ils sont amenés à jouer dans le souhait de nos membres de se réapproprier leur alimentation.  La diffusion de cette étude était alors l’occasion de les sensibiliser à un projet de label nutritionnel alors en gestation en France.
A cette époque, le gouvernement français testait en effet plusieurs logos capables d’orienter le choix des consommateurs désireux d’avoir une alimentation plus saine.
Malgré un certain enthousiasme, les personnes rencontrées émettaient un certaine doute quant à l’impact de ce futur label dans leur mode de consommation: « c’est bien d’informer, mais le nutritionnel ne va pas changer la façon de faire mes courses ».  « La santé, ce n’est pas la même choses que la qualité. ».  Derrière ces mots, ces personnes questionnaient en réalité le double enjeu fondamental de ce nouveau label: quelle mission lui ont donné ses concepteurs?  Et ce message sera t-il vraiment compris par les consommateurs?
Développé en 2013 par l’équipe du professeur Serge Hercberg sur base du score nutritionnel de la FSA (Food Standards Agency) du Royaume-Uni, le Nutri-Score a été conçu pour permettre une comparaison aisée de la qualité nutritionnelle des différents produits présents dans les allées de nos grandes surfaces.  Après avoir été évalué par une trentaine d’études scientifiques ayant analysé sa perception par le grand public, son impact sur ses choix de consommation, son potentiel en matière de lutte contre l’obésité, le diabète ou encore les maladies cardiovasculaires et après avoir subi des tests » grandeur nature » dans plus d’une soixante de supermarchés de l’Hexagone, la label est enfin adopté en octobre 2017….
Pour télécharger l’analyse, cliquez sur acrfana_2020_05_nutri_score_CDF