Celles et ceux qui pratiquent leur foi le dimanche l’observent chaque semaine un peu plus : nos églises se dépeuplent dramatiquement. Ce constat n’est évidemment pas neuf. La sécularisation de notre société se marque depuis le milieu du XXème siècle.
À chaque génération qui disparait, l’écart entre le nombre d’églises et les besoins des pratiquants se creuse davantage. En Wallonie, on en dénombre plus de 2800. Les seules provinces de Luxembourg et Namur en comptent près de 900 alors même que le diocèse considère que les pratiques actuelles en nécessiteraient quatre fois moins. Mais alors que faire des autres ?
Au cours des XIXème et XXème siècles, le nombre d’églises a été multiplié par dix de manière à répondre à la croissance démographique galopante de cette époque. Il est vrai que jusque dans les années 1950, presque toute la population, et c’est encore plus vrai en milieu rural, se retrouvait dans les églises le dimanche. Mais la pratique religieuse s’est, depuis, très profondément transformée. Désormais, le nombre de pratiquants est estimé à 5%.
Certaines églises se retrouvent donc désertées, impliquant de ce même fait un grave problème de conservation du bâtiment lui-même. Que faire de ces édifices, une fois les fidèles partis ? Tant pour l’Église que les autorités communales, l’entretien de ces bâtiments est ressenti, en raison de son coût, comme un véritable fardeau. Mais n’y a-t-il pas moyen de voir en ces églises vides, de formidables opportunités d’avenir ?
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