De la nécessité de passer d’un système de santé curatif à un système préventif
Face à la covid-19, nous n’avons pas le choix. Sans médicament pour guérir les personnes ayant contracté cette maladie, la seule solution est de ne pas l’attraper. En attendant l’arrivée d’un médicament miracle, notre planche de salut vient de la prévention. IL faut agir en amont car, en aval, c’est la loterie.
C’est d’ailleurs ce que confirme Antoine de Borman, ancien directeur du centre d’études du CDH (CEPESS) interviewé à ce sujet sur la Première ce 15 octobre 2020. « En Belgique, on a un système de santé fortement orienté vers le curatif et très peu vers le préventif. Or, quand on a une maladie qui se propage comme aujourd’hui, on a besoin de mesures préventives« .
À ce titre, nous devons accepter que toutes les maladies ne sont pas guérissables facilement. Loin s’en faut. En Belgique, les tumeurs représentent la première cause de mortalité chez les hommes(28,8%) et la deuxième chez les femmes (25,8%). Pourtant, face aux cancers, bien souvent, la seule solution est d’adopter des modes de vie suffisamment sains tels que faire du sport, ne pas fumer, limiter sa consommation d’alcool, manger équilibré, favoriser les bonnes graisses, éviter la pollution autant que faire se peut, etc.
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