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Pour la deuxième année consécutive (après une première fructueuse à Auvelais,en 2014), le Festival Égali’Terrese tiendra sur le Campus provincial du jeudi 2 au 4 juillet. Trois journées centrées autourde thèmes forts et, malheureusement,encore d’actualité commela violence conjugale et les inégalités perdurant entre hommes et femmes. Pour sensibiliser les Namurois et les faire participer à ce festival aux facettes multiples, c’est bien connu, « seul, on va plus vite, ensemble on va plus loin » (selon la formule consacrée par l’échevine Stéphanie Scailquin soutenant l’initiative).
C’est pourquoi cinq organisations et associations féminines et namuroises se sont réunies pour porter une nouvelle fois ce projet : ACRF Femmes en milieu rural, Synergie Wallonie pour l’égalité entre les hommes et les femmes, Femmes prévoyantes socialistes, Vie féminine ainsi que la Caravane pour la paix et la solidarité.« Que les hommes n’aient pas peur de venir » Pour présenter le festival, c’est la jusqu’au boutiste BéatriceBashizi qui s’y colle. Si elle a perdu sa voix, l’enthousiasme est bien là. « En ces temps de régionalisation,il était important de venir à Namur et non de tout faire à Bruxelles. Le festival Égali’Terre est un observatoire des inégalités. Celles qui touchent aux violences et aux inégalités salariales, mais également
à la monoparentalité, à la politique… Que ce soit au niveau belge, européen ou mondial. Durant toute sa durée, nous tenterons d’élaborer des jeux et ateliers pour collecter des statistiques sur la situation,ici, à Namur. »
Ainsi, durant les trois jours, si le but est de parler des femmes, les hommes comme les enfants sont également appelés à participer. Les activités seront d’ailleurs diverses.
Le jeudi 2, le festival s’ouvrira officiellement à 14 h avec des prises de paroles des différentes associations, avant de laisser
place aux chorales. Les expositions s’ouvriront ensuite, avant les témoignages de membres de la Caravane Européenne ayant sillonné l’Europe dans un objectif d’échanges et de partages. Le groupe Chic Chewa assurera la conclusion de cette première journée.
Le vendredi verra l’organisation d’ateliers sur les stéréotypes parfois bien présents dans notre
société, mais aussi sur le surendettement. Après quoi, des femmes témoigneront sur la vie dans les quartiers défavorisés. Une fois n’est pas coutume, c’est du théâtre qui conclura cette deuxième journée riches en partage d’expériences. « Une pièce très vivante qui prend forme au fur et à mesure de son voyage », « Femmes opprimées », interprétée par la Caravane féministe européenne.
Le samedi sera placé, dans un premier temps, sous le signe d’une séance académique à propos des politiques menées à tous les niveaux en matière de discrimination liée au genre. Dj Gisèle aux platines assurera la clôture des festivités en musique, dans la joie et la bonne humeur. ■
Alexis Seny, journaliste indépendant