Ces dernières décennies, le « tout à la voiture » a remodelé le milieu rural, que ce soit au niveau des voiries, de l’habitat, des centres commerciaux, des lieux de détente. Il a exclu de facto les non-motorisés de nombreuses activités économiques, culturelles ou sociales. Le recours systématique et individuel à la voiture a vidé nos rues de leurs piétons, a augmenté la pollution, a réduit nos liens sociaux.
Témoin régulier des difficultés rencontrées dans le milieu rural en terme de mobilité (transports en commun rares, éloignement des services et commerces…), l’ACRF a choisi de renouveler son soutien au covoiturage et lance une nouvelle campagne intitulée : Ma mobilité, ce n’est pas qu’une affaire personnelle.
Le covoiturage est économique, écologique et convivial. Il est suffisamment flexible pour se prêter à la mobilité du milieu rural. Il s’adapte, enfin, parfaitement aux déplacements multimodaux.
Cette année 2009, après avoir ciblé les déplacements vers le travail en 2008, nous visons les trajets réalisés pour nos loisirs ver les centres culturels, clubs sportifs, mouvements de jeunesse, académies, …. Toutes ces activités qui occupent nos heures de détentes – et celles de nos enfants – sont fréquentées par un public grandissant qui génère un important trafic de voitures.
Covoiturer pour se rendre aux spectacles, concerts, stages et activités sportives : quelle bonne idée ! Combien de fois n’avons-nous pas pesté contre notre fonction de parent-taxi ? Combien de fois n’avons-nous pas renoncé à un événement culturel mal pourvu en parkings ? Combien de fois n’avons-nous pas rencontré lors d’une activité de loisirs un voisin, une voisine venant juste de faire seul le même trajet que nous ?