La démocratie a plusieurs ennemis : certains sont bien identifiés comme ses adversaires idéologiques qui n’en partagent pas les principes sans parler de ceux qui prennent les armes contre elle. Mais elle a également d’autres ennemis plus invisibles et surtout plus familiers, d’autant plus difficiles à identifier qu’ils sont ambivalents : les réseaux sociaux. Avant les différentes échéances électorales de 2024, l’ACRF-Femmes en milieu veut attirer l’attention sur les dangers de l’influence sous-jacente des réseaux sociaux.

Les réseaux sociaux seraient-ils devenus anti-démocratiques ? Du scandale Cambridge Analytica à la prise en main de Twitter par Elon Musk, en passant par les Facebook file de 2021, la question se pose aujourd’hui avec une acuité toute particulière.

Tout d’abord, qu’est-ce qu’on appelle un réseau social ?

Dans le monde numérique, il s’agit d’une plateforme, sur laquelle on s’inscrit en ouvrant un compte, elle permet la création de liens avec d’autres personnes, des échanges de contenus entre ces personnes. Sous ce terme, se déploie un vaste champ et comprend les réseaux sociaux en tant que tel (Facebook, Twitter, Instagram, Tiktok…), les sites de vidéos (Youtube, Dailymotion, Twitch, …), les blogs et forums, les sites de rencontres et des plateformes de jeux. Elles permettent de regrouper des milliers d’individus, jusqu’à 2 milliards pour Facebook.

D’un point de vue politique, ces réseaux sociaux ont d’abord été considérés comme un moyen de diffuser une protestation partie de la base, de la population dans des pays qui ne jouissaient pas des libertés d’expression. C’est le rôle qu’ils ont notamment joué dans le « Printemps arabe ».

Mais ça, c’était avant.

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