En milieu rural, l’ACRF, mouvement de femmes en milieu rural attire l’attention sur trois points qui seront développés au colloque le 22 novembre :
- En milieu rural, la question de la mobilité. Le déficit de mobilité est un facteur de précarisation surtout pour les femmes vivant en milieu rural. Quand on dispose de faibles revenus, les femmes utilisent des stratégies de débrouille pour essayer de résister à leurs conditions de vie précaires.
- La précarité. Avec un seuil de pauvreté en Belgique en 2010 de 878€, on doit prendre conscience que les allocations sociales sont toutes sous ce seuil Nous épinglons deux faits : les bas salaires sont trop proches des allocations de remplacement, les inégalités des allocataires sociaux : les bénéficiaires du RIS reçoivent des CPAS des aides ponctuelles (heureusement) mais les chômeurs non. Comment un régime d’assistance (résiduaire) peut-il être plus favorable qu’un régime de sécurité sociale (avec ses revenus de remplacement) ?
- Le taux cohabitant. Celui-ci pousse à des solutions alternatives illégales et fragilisent les solidarités intra-familiales. Nous dénonçons les effets pervers de ce système. L’individualisation des droits apparaît comme une piste sérieuse mais à bien réfléchir afin d’éviter des effets pervers pour les femmes.