Communiqué de presse

Quelles sont les idées reçues sur l’agneau de Pâques?

Dans l’imaginaire collectif, on a souvent tendance à croire que l’agneau dit « de Pâques » est un nouveau-né ou qu’il s’agit des jeunes agneaux que l’on voit gambader en prairie à la même époque. A quelques jours des festivités pascales, la Cellule d’Information Agriculture apporte des éclaircissements quant aux modes d’élevage et de production en Wallonie.

 

Croire que la viande d’agneau provient de nouveau-né est une erreur commune. La viande d’agneau qui se retrouve traditionnellement sur notre marché à Pâques, provient en fait d’animaux de 3-4 mois élevés en bergerie. La météo hivernale permet difficilement d’élever de jeunes agneaux à l’herbe. A 3-4 mois, l’agneau pèse déjà près de 40 kg, soit presque la moitié de son poids adulte. En effet une brebis (femelle) adulte pèse de 70 à 90 kg.  Les professionnels (bouchers et éleveurs) utilisent le terme technique « agneau » pour un animal qui couvre la période de 0 à 12 mois même si l’agneau/agnelle (femelle) est déjà mature sexuellement, c’est-à-dire prêt à se reproduire, à partir de 6-7 mois. Lorsque nous mangeons le traditionnel agneau de Pâques, nous ne consommons donc pas un agneau « bébé » au contraire de ce que fait croire l’appellation technique utilisée par les professionnels.

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Pour en savoir davantage CELAGRI_Dossier_Production d’agneau et élevage ovin_avril2019