Les nouvelles politiques fédérales antisociales autant qu’antiéconomiques touchent tous les travailleurs mais plus encore les femmes. J’ai demandé à Isabelle Laloy, permanente à la CNE pour la région Namur Luxembourg en quoi elles étaient davantage concernées que les hommes.

Isabelle Laloy a toujours soutenu les revendications des femmes. Elle est issue d’une famille nombreuse rurale. Sa maman gérait une petite ferme dans la province du Luxembourg et son père était bucheron et délégué syndical.

« Le processus de destruction de notre modèle social est à l’œuvre depuis les années 80. On nous a fait croire que les droits des femmes progressaient mais,   depuis la crise, elles n’ont rien gagné. Voyez les postes qu’elles occupent dans les entreprises !  Quand bien même elles arrivent au sommet, croyez-vous qu’elles aient le même salaire que les hommes ? Légalement oui, mais c’est sans compter  les avantages extra-légaux, négociés individuellement… à leur désavantage. Il existe peu d’études là-dessus. »

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