La question posée par Jean-Pierre Denis, le rédacteur en chef de l’hebdomadaire catholique La Vie, n’est pas anodine et encore moins anecdotique. Face aux scandales criminels qui secouent l’Église, à la sécularisation de nos sociétés occidentales et à la désertion des églises qui l’accompagne, aux récupérations en tout genre de mouvements extrêmes, la perspective d’une fin du catholicisme n’est pas incongrue. Mais cette actualité ne pointe-t-elle pas davantage l’Église « des hommes » que le message de Jésus ? Le Pape François ne s’en est-il pas pris lui-même aux dérives de son Institution ? Dans ce cas, ne pourrait-on pas accueillir avec une certaine bienveillance cette fin annoncée pour permettre que quelque chose d’autre renaisse ? Mais quoi ?
Une maison pourrie par la vermine
Empêtrée dans les scandales, l’aura de l’Église souffre. Des faits de pédophilie d’une ampleur inimaginable aux violences sexuelles à l’égard de religieuses en passant par des tentatives d’étouffement des affaires pour mieux « laver le linge sale en famille », les révélations de ces derniers mois ternissent comme jamais l’image d’une institution en plein doute…
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