Le 1er novembre 2020, la Ministre de l’Intérieur publiait au Moniteur l’arrêté Ministériel donnant des instructions très strictes pour freiner la propagation du coronavirus. Il s’agissait d’une quasi mise à l’arrêt des activités dans les commerces dit non essentiels, dans le secteur de l’horeca et dans le secteur socio-culturel. Quelques jours plus tard nous avons entendu une affirmation qui nous a fait quelque peu réagir : l’éducation permanente n’est pas un secteur essentiel ! Cette réflexion est arrivée dans le même temps où le documentaire  » Hold up  » faisait un tabac, visionné par des millions de personnes et au moment où Alysson jeune coiffeuse de Liège se suicidait.

Avec nos animatrices permanentes, nous avons entrepris une réflexion sur ce que les notions d’essentiel ou de non-essentiel recouvrent en formulant l’hypothèse que l’éducation permanente est bel et bien, si pas essentielle ou vitale, indispensable dans notre société déboussolée par cette crise planétaire.

Essentiel à quoi et à qui ?

L’essentiel est une notion terriblement subjective et varie fortement selon la personnalité, l’âge, l’habitat, la situation géographique, familiale, professionnelle, les convictions mais également en fonction du contexte économique, social, politique, environnemental dans lequel évolue chaque individu.
Dans ce temps de crise sanitaire nous sommes dans une situation qui trie essentiel et non essentiel en fonction de critères établis par nos dirigeants et experts scientifiques, tenant compte des lieux de haute transmission du virus tout en essayant également de faire le moins possible de mécontents. Une première chose à remarquer est que ces critères sont parfois différents dans d’autres pays voisins ou plus lointains en fonction de leur culture, des choix posés par ces dirigeants…

Pour télécharger l’analyse, cliquez sur  acrfana_2020_17_EP_non_essentiel. DH