Un chef-d’œuvre, des chefs-d’œuvre en péril ? On a cru les voir totalement disparaître dans les années 1980-1990 à l’heure où le mot d’ordre était : rationalisation. Mais depuis, les écoles rurales survivent et la démographie croissante que l’on prédit à la Wallonie entrainerait même la création de nouvelles places dans certaines communes rurales. Le danger n’est donc plus forcément celui de fermeture par manque d’élèves.
C’est le modèle lui-même de l’école du village et ses fondamentaux qui sont menacés. Au moment où le Pacte pour un enseignement d’excellence parle de » Performance « , » pilotage par les résultats « , » management » ; au moment où on annonce sur un ton dramatique le trop faible niveau des élèves aux tests internationaux PISA, nos enfants sont priés de briller et d’être compétitifs. Des mots ronflants et à la mode qui font sourire dans les villages où les écoles invitent à d’autres normes, d’autres rythmes, d’autres valeurs. Mais ce décalage est-il vraiment condamnable ?
C’est le modèle lui-même de l’école du village et ses fondamentaux qui sont menacés. Au moment où le Pacte pour un enseignement d’excellence parle de » Performance « , » pilotage par les résultats « , » management » ; au moment où on annonce sur un ton dramatique le trop faible niveau des élèves aux tests internationaux PISA, nos enfants sont priés de briller et d’être compétitifs. Des mots ronflants et à la mode qui font sourire dans les villages où les écoles invitent à d’autres normes, d’autres rythmes, d’autres valeurs. Mais ce décalage est-il vraiment condamnable ?
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