Lors de nos journées  » Sens-Vie et Foi  » de février 2017, Martin Desseilles, médecin et professeur de psychologie à l’Université de Namur, constatait que nos médias étaient entrés  » dans l’ère de l’immédiateté et de l’étalage des réactions primaires « . Ce dernier ajoutait en outre que si  » les journalistes sont coupables, les citoyens le sont également » Car, in fine, nous avons « les médias que nous méritons  » concluait-il alors sans détours.

Ce constat était alors énoncé dans un contexte de dénonciation d’une addiction toujours plus prégnante de la société envers la culture de l’émoi. Une dépendance émotionnelle à laquelle les organes de presse recourent pour mieux vendre de l’espace publicitaire.

Or, cette affirmation peut faire hurler, crier au poujadisme. Voilà qu’on s’en prend une nouvelle fois à l’image des médias pour les décrédibiliser en soulignant leur dépendance à l’argent. Ces insinuations populistes sont une honte pour une association d’éducation permanente qui devrait souligner, au contraire, l’impartialité et l’objectivité de notre presse démocratique…

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