Le 26 novembre, l’ACRF interpelle le Premier Ministre et le Ministre du climat sur le sommet de Cancun. Selon notre mouvement, un accord international ne pourra être trouvé qu’à la condition que les pays industrialisés donnent l’exemple au reste du monde, mais aussi aide les pays pauvres à se préparer aux bouleversements écologiques. Par conséquent, nous vous demandons instamment :
- de mettre effectivement des mesures en place pour contrer les changements climatiques sur le territoire belge (3% de diminution des GES chaque année ;
- de porter l’objectif européen en matière de réduction de CO2 à une diminution de 30% des GES pour 2020 (plutôt que 20%) ;
- de mettre en place une transition juste vers une économie bas carbone, durable et verte, avec des emplois décents et le respect des droits sociaux ;
- de mettre tout en œuvre pour aboutir à un accord international contraignant et ambitieux pour faire reculer les émissions de gaz à effet de serre.
Cet accord doit donc comprendre :
- des objectifs en ligne avec le rapport scientifique du GIEC le plus récent ;
- des mesures qui limitent le réchauffement climatique planétaire en-dessous des 2°C (comparé au début de l’ère industrielle) ;
- des efforts menés en premier lieu à l’intérieur des frontières des pays industrialisés, suivant un modèle de développement durable ;
- vu la responsabilité historique des pays industrialisés dans le réchauffement climatique le transfert de moyens financiers et techniques substantiels vers les pays en voie de développement;
- la prise en compte des possibilités pour les pays en voie de développement, de réduire leurs émissions, y compris via la lutte contre la déforestation, et de s’adapter aux conséquences des changements climatiques ;
- des moyens additionnels aux 0,7% promis de l’aide au développement
- un accord équitable et socialement juste entre tous les pays signataires
- une entrée en vigueur et la mise en pratique urgentes de l’accord.