La direction du TEC a donné une réponse partielle à nos questions. Nous voulions des réponses au niveau de la Région wallonne. Nous avons donc réinterpellé les mêmes personnes pour leur demander les autres réponses.

  • Mr Servais parle d’intérêt collectif, à l’ACRF nos interpellations ont toujours comme objectif le bien commun.
  • Au niveau de la politique du TEC, il est clair que ses objectifs sont scolaires et touristiques. Leur application concerne bien entendu la Province de Luxembourg mais également certaines régions du Hainaut, du sud de la Province de Namur …
  • Par rapport au développement durable, selon le directeur le maintien d’un bus avec très peu de voyageurs n’est pas concevable. Cependant la réorganisation générale des lignes oblige les habitants des villages non desservis à faire de très petits trajets (moins de 10 km) en voiture individuelle pour rejoindre les endroits d’embarquement, est-ce mieux pour les rejets polluants ? Et ceux qui n’ont plus de voiture sont sensés ne plus sortir de leur village ?
  • Mr Servais parle également de choix de vie. Les habitants de Carlsbourg ou d’ailleurs sont-ils responsables du fait que leur village se trouve en Province de Luxembourg ou en zone peu peuplée ? N’ont-ils pas eux aussi le droit de se déplacer en transports publics pour se soigner, faire leurs courses, leurs démarches administratives …? Doivent-ils tous acheter un terrain à côté des gares routières pour y construire des nouvelles maisons ?

Quand nous lisons la lettre de Mr Servais nous pouvons nous demander si le TEC est encore un service public et si oui pour qui ?
Les belles publicités autour de la semaine de la mobilité nous invitent à relever ce défi « Ensemble, relevons le grand défi mobilité », c’est désormais une évidence : le temps du « tout à l’auto » est révolu. Pas pout tout le monde en tout cas ! En effet, en creusant un peu la réalité apparaît bien différente pour les habitants des villages qui n’ont d’autre solution que de recourir à la voiture individuelle !