La Commission Aînée de l’ACRF – Femmes en milieu rural relaie le « Communiqué de presse du 12 octobre 2016 » des Mutualités Chrétiennes

Le budget des soins de santé – approuvé lors du comité de l’assurance, lundi 03 octobre- présentait déjà une économie de 660 millions d’euros afin de rester dans la norme de croissance légale de 1,5%. Selon certaines sources, le gouvernement imposerait un effort supplémentaire de 240 millions d’euros. C’est inacceptable !
Les Mutualités chrétiennes ont toujours défendu qu’aucune mesure d’économie ne touche directement les patients et que le budget traduise une vraie politique de santé qui réponde aux besoins et dans laquelle le patient est au centre.
Un budget inférieur à un taux de croissance de 1,5% ne permettra pas de répondre à ces exigences et rendra impossible, toute réforme structurelle indispensable de l’offre des soins.
Selon les éléments connus à ce jour, les mesures d’économie ne semblent pas impacter de manière significative et directement les patients. On parle d’une augmentation des tickets modérateurs pour les antibiotiques pour un montant de 15 à 20 millions d’euros. Mais en imposant un effort global supplémentaire de 240 millions d’euros, le gouvernement va au-delà de ce que le comité de l’assurance a entériné et dès lors, les Mutualités chrétiennes ne pourront pas accepter cette nouvelle coupe budgétaire.
Les mutualités chrétiennes continueront à se battre chaque jour, pour veiller à ce que l’accès aux soins de santé de qualité soit garanti pour tous les patients. Rajoute Jean Hermesse, Secrétaire général des Mutualités chrétiennes.
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