L’ACRF – Femmes en milieu rural vous invite à découvrir sa nouvelle étude « Labels et le brouillard »….
En tant que consommateurs, nous voulons généralement pouvoir sélectionner, hésiter, avoir le sentiment d’abondance. Il faut pouvoir acheter ce que l’on veut quand on le veut. Mais devant cette profusion de produits, consommer de manière éclairée devient un jeu d’équilibriste. Cela demande du temps ; du temps que nous n’avons pas tous ou que nous ne sommes pas tous prêts à consacrer à cela. C’est là que les labels entrent en jeu afin de nous servir de guide.
Par ailleurs, dans un environnement concurrentiel toujours plus étriqué, ces labels sont également un outil essentiel pour les entreprises souhaitant se démarquer de leurs voisins. Or, ces certifications véhiculent l’image d’un produit supérieur, avalisé par un expert et donnent aux consommateurs le sentiment d’un choix sûr et raisonné. Cela pousse les producteurs et commerçants à intensifier leur usage au point que ces labels se voient démultipliés à leur tour.
Alors que nous étions confrontés à une pléthore d’offres de produits, nous devons désormais faire face à une surabondance de labels que nous sommes bien incapables de distinguer les uns des autres.
Paradoxalement, à «l ’hyperchoix » de produits, le marché a répondu par une « hyperoffre » de logo dont la variété des formes, des couleurs et des contenus complique sérieusement la tâche des acheteurs.
Dès lors, à quel label se vouer ? Peut-on leur faire confiance de la même façon ? Les citoyens non-initiés sont-ils réellement capables de comprendre l’information contenue par ces différentes appellations à la simple vue de leur logo ? Compte tenu de leur potentielle récupération à des fins marketing, sont-ils encore ce guide, ce fil d’Ariane capable de nous sortir du dédale des rayons de supermarché et de nous permettre de nous réapproprier notre alimentation?
Pour téléchargez l’étude, cliquez sur etude-label-relecture-finale-2-cdf