En 2012 et en 2013, notre mouvement, sous la plume de Godelieve Ugeux, publiait deux études interrogeant l’épanouissement des femmes par le prisme de leur carrière professionnelle, de leurs enfants et de leur vie de couple. D’aucunes épinglaient alors les difficultés qu’elles ont éprouvées tout au long de leur vie pour faire valoir leur droit et leur égalité par rapport aux hommes.  » Mes frères ont pu faire des études, moi non et ce n’était pas pour raison financière.  » témoignait, par exemple, Madeleine. Mais, pour beaucoup, ces difficultés sont d’un autre temps.  » Maintenant, les choses vont mieux. On peut faire des études, travailler et être indépendante des hommes « , entend-on çà et là à propos des enjeux d’autonomisation des femmes. Mais alors, à quoi servent ces études ? Pourquoi parler d’égalité femmes-hommes en 2012 et d’équilibre familial et professionnel en 2013 ? L’action de notre mouvement a-t-elle encore seulement un sens ?
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