Émeline De Bouver, chercheuse en sociologie politique à l’Université Namur et auteure de l’ouvrage  » Moins de biens plus de liens. La simplicité volontaire, un nouvel engagement social?  » mais aussi Maïder Dechamps, membre fondatrice de Transition Chastre, Céline Dandois du Groupe Université de Namur en Transition et Marie Étienne, maraichère bio, autant de femmes venues débattre de l’engagement au féminin dans des initiatives de transition lors de nos Journées d’Études de 2018, dédiées, cette année, à nos rythmes de vie tantôt consentis, tantôt imposés mais toujours effrénés.
Quoi de plus logique que d’avoir recours à des femmes pour parler de la militance féminine ? Cela devrait tomber sous le sens. Pourtant, selon Émeline de Bouver, trouver des oratrices sur ces thématiques est une véritable prouesse.
Mais pourquoi est-il si difficile de trouver des femmes prêtes à témoigner sur le sujet ? Est-ce propre aux militantes de la transition ? Ou plus généralement, est-ce, là, une question structurelle qui renvoie à une reproduction de la hiérarchisation classique des genres de nos sociétés ? L’engagement, la militance féminine,  est-il défini par les rôles traditionnellement dévolus aux femmes ? Quelle place cette militance peut-elle occuper aux côtés des sphères de leur vie professionnelle, familiale, affective, etc. ? In fine, comment gérer cette couche supplémentaire d’éléments à penser, organiser, réaliser dans leur quotidien ?
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