La pauvreté est une réalité en Belgique. Il suffit de rappeler le chiffre donné par Christine Mahy, secrétaire générale du Réseau wallon de lutte contre la pauvreté, à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre la pauvreté, en octobre dernier, pour en avoir confirmation. 1.600.000 personnes sont concernées. En prélude à l’action Viva For Life qui voit se mobiliser, en fin d’année, une série d’associations et de personnalités connues en vue de venir en aide aux enfants défavorisés, un spot télévisé rappelait qu’un sur quatre est pauvre dans notre pays. Et s’il fallait encore une preuve de la difficulté de vivre aujourd’hui avec des enfants, même parfois quand on dispose d’un travail, citons le sondage, mené en juillet dernier, par l’Association des caisses d’allocations privées (ACAF). Il montre que plus de six ménages belges sur dix avec enfants, soit 63% ont du mal à joindre les deux bouts avec leurs seuls revenus. Ce taux atteint 74% à Bruxelles et en Wallonie.
Face à de tels chiffres, les politiques n’ont d’autre choix que d’affirmer leur engagement à lutter contre la pauvreté. Ils l’affirment : elle est devenue pour eux une priorité absolue. Qu’ils soient fédéral ou régionaux, les gouvernements ont mis en place des plans assortis d’une série de mesures. Le 10 septembre 2015, le gouvernement wallon adoptait son premier plan transversal de lutte contre la pauvreté. Un de ses objectifs : « renforcer les leviers qui ont un effet direct sur les situations de pauvreté. »
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