L7 décembre 2017, Philippe Maystadt nous a quittés à la suite d’une maladie respiratoire incurable. Sage parmi les sages pour les uns, pédagogue hors-pair pour d’autres, homme de compromis et non de compromission pour les derniers, la mort du ministre d’État socio-chrétien aura laissé derrière elle un torrent de louanges faisant de lui l’incarnation de l’homme d’État.
Or, derrière ce portrait honorifique, les rétrospectives liées à ce décès ont également été l’occasion de souligner sa trop grande prudence tournant parfois à l’absence de ligne de conduite forte dans sa pratique de la politique. Ainsi, l’aile de gauche de son mouvement lui reprochera longtemps de s’être apparenté à la caution  » de gauche  » du gouvernement Martens-Gol. Plus réprobateurs encore, d’autres se demanderont carrément si on pouvait réellement le considérer comme un socio-chrétien. Brillant technicien intellectualisant à l’extrême la politique, il ne s’imposera donc jamais comme un leader charismatique dans son propre parti. Aussi, refusera-t-il la présidence du PSC que certains le poussaient à embrasser, tant cela ne correspondait pas à son tempérament…
Pour lire l’analyse cliquez sur acrfana_2018_01_ politique_populaire_ CDF