Il est des sujets délicats à aborder, pour autant que l’on ne se contente pas d’une approbation naïve, fût-elle de bonne volonté. La Déclaration universelle des Droits de l’Homme (DUDH) est de ceux-là : a priori quel citoyen remettrait en cause ce texte, qui a acquis une valeur quasi-sacrée ?
Or, la sacralisation est elle-même une opération politique qui passe par  » une amnésie  » des luttes et conflits qui ont présidé à l’élaboration de l’objet (ici une Déclaration universelle) devenu dès lors quasi inaccessible à la réflexion critique.
C’est à ce travail de remémoration historique et de mise en perspective principielle que la présente analyse entend pourtant s’attacher, modestement certes, dans le cadre des possibilités qu’offre l’exercice.
Il convient aussi de souligner que le texte qui suit ne prétend en aucune façon détenir la vérité (ce qui entrerait au demeurant totalement en contradiction avec sa démarche même), mais qu’il entend bien ouvrir à la réflexion collective et, dès lors sans doute contradictoire, un texte qui apparaît singulièrement fermé sur lui-même…
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