Faisant suite à une première étude (approche quantitative), cette deuxième étude consiste à aller au-delà des statistiques et à mettre à jour, au moins partiellement, la complexité des situations de précarité de femmes de plus de 45 ans vivant dans le milieu rural, en donnant la parole à une vingtaine d’entre elles, disposant d’un revenu « faible » voire « très faible ». Sans les situer sur une échelle de pauvreté ou de précarité, on se posera la question de savoir comment elles s’adaptent aux nouvelles contraintes, plus précisément, comment elles résistent à la déconstruction des dispositifs sur lesquels elles se reposaient antérieurement pour en construire de nouveaux.
Plutôt que de se focaliser sur une population à risque et s’intéresser à des formes particulières de résistance, nous souhaitons pouvoir en inventorier la diversité. Il s’agit en fait de s’intéresser à un maximum de ressources et moyens mobilisés pour malgré tout « s’en sortir ».
Des réalités de la vie courante sont abordées : les revenus, l’emploi, le logement, la mobilité, la communication, l’alimentation, les vêtements, la santé et les loisirs. En permettant d’exprimer représentations, difficultés et pratiques liées à la pauvreté, nous souhaitons également comprendre les modes d’action (ou de non-action) relatifs à l’environnement spécifique au milieu rural.
Un projet réalisé avec le soutien de la Fondation Roi Baudouin et de la Loterie Nationale.
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