Dans une précédente analyse, nous soulignions combien le droit à une habitation décente ne va pas de soi chez nous. Combat féministe s’il en est, l’aspiration légitime à une égalité d’accès à un logement est malheureusement limitée par la plus grande précarité des femmes et la structuration de la société en terme de temps de travail et de gestion des tâches familiales.
Cependant, l’angle du genre dans le logement dépasse de loin la seule question de l’accès. En effet, il convient se demander si les injustices que doivent subir les femmes ne se perpétuent pas à l’intérieur des habitations elles-mêmes.
Car la façon dont s’organise un bâtiment et la manière dont ses habitants l’occupent est de nature à perpétuer, ou, au contraire, atténuer la distribution genrée des rôles dans la société.
Se faisant, l’analyse fonctionnelle et occupationnelle de nos intérieurs relève aujourd’hui d’un féminisme des plus en pointe et ayant abouti à un nouveau concept global : « l’architecture féministe ».
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