Pour sa dernière de la saison, votre magazine d’investigation s’invite dans vos assiettes. A l’approche de l’été, le barbecue est de sortie. Certains diront que la cuisson est naturelle, sans graisse. Mais attention, de nombreuses études s’accordent à dire que cette cuisson n’est pas si saine et serait même cancérigène. Les produits dérivés qu’on nomme « goût fumé » seraient également un danger pour la santé. Le second volet de la soirée vous montre par quoi remplacer la viande pour sauver la planète. Notre consommation de viande a un impact négatif sur l’environnement. Certains industriels ont compris qu’il fallait ouvrir un nouveau marché avec des alternatives à la viande. Deux enquêtes à ne pas manquer ce mercredi 18 mai dès 20h20
1 – Barbecue, danger dans nos assiettes ?
C’est l’un des symboles de l’été, mais le barbecue n’est pas sans danger. Le feu nous donne de l’appétit, mais il favorise aussi le cancer. Goût grillé ou goût fumé.
Cette cuisine qui se veut naturelle car sans ajout de matières grasses a certains effets sur l’organisme. De nombreuses études prouvent que les aliments cuits au grill produisent des composés cancérigènes.
Mais notre goût pour le feu est le plus fort. Et cela s’étend aussi au sous-produit du feu : le fumé. C’est une saveur très tendance, dont on sait encore très peu de choses.
Dans les rayons de nos supermarchés, les aliments fumés se multiplient. Ce jambon » rôti à la broche « , ce saumon » fumé au bois d’hêtre « , ces chips » goût barbecue « …
L’appellation est trompeuse : ce pseudo » fumé » a seulement été » aromatisé « . Quelques gouttes d’un goudron fabriqué en usine et hautement toxique ont suffi à produire l’illusion d’un fumage traditionnel. Il y a donc du » fumé » sans feu…
Rencontre avec des adeptes de cette cuisson à l’ancienne, mais aussi avec des médecins et des chercheurs beaucoup moins enthousiastes…
Une enquête d’Aude Rouaux
2 – Peut-on se passer de viande ?
Et si on mangeait moins de viande pour sauver la planète?
Cette proposition n’a rien d’anecdotique, elle part d’un constat terrifiant.
En 2050, nous serons au moins 2 milliards de plus sur terre. 9 milliards de bouches à nourrir.
Avec l’augmentation de leur niveau de vie, des pays comme l’Inde et la Chine vont consommer de plus en plus de viande. Ce qui signifie qu’il faudra en produire au moins 2 fois plus pour satisfaire la demande mondiale.
Or, la planète est déjà proche de la saturation. Car l’élevage monopolise déjà 30% des terres habitables et absorbe 70% de nos ressources en eau. Et pour nourrir ce bétail, la monoculture de soja OGM, avec son cortège de pesticides et de déforestation, dévaste l’Amérique du Sud.
Manger moins de viande oui… mais par quoi la remplacer? Nous avons rencontré ceux qui sont en train d’inventer un monde sans viande. Scientifiques et industriels espèrent sauver la planète en investissant dans l’assiette du futur.
Une enquête de Juliette Guérin