La déclaration finale de la Conférence des Nations Unies sur le Développement Durable (Rio+20) était à peine ratifiée par les chefs d’états et de gouvernement du monde, que des voix s’élevaient déjà de toutes parts pour dénoncer la faiblesse du texte, le manque d’engagements concrets et de plans d’action aux objectifs bien définis. Par ailleurs, de nombreuses questions ont été éludées ou supprimées du texte final. Notamment, les associations de femmes et les féministes ont dénoncé le fait que les mentions aux droits reproductifs des femmes mais aussi aux droits sexuels avaient été retirées du texte final. Or, sans droits reproductifs, le développement durable ne peut se mettre en place, ces droits étant, selon les femmes, intrinsèquement liés aux questions environnementales et de durabilité de la planète.

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