Les véritables causes de la crise alimentaire, dont on a surtout parlé en 2008-2009, ne sont pas celles le plus souvent avancées par les médias. Tant au Nord qu’au Sud, un même système broie les agriculteurs tout en les mettant en compétition. Il faut d’urgence retrouver leur vocation première : nourrir leur population et être rémunérés pour cela à un juste prix. Au-delà, c’est le droit des peuples et des Etats à décider de leur politique agricole et alimentaire qui doit être consacré. La souveraineté alimentaire apparaît comme le meilleur chemin pour sortir de la situation de faim et d’injustice qui prévaut aujourd’hui dans le monde. Mais comment mettre en place cette souveraineté alimentaire en tant qu’alternative ?

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